Page 143-144: “Choosing a weak ruler” is the rule of the game for a successful takeover of a country by an ethnic or religious minority. Rule to be applied when the ‘populace’ of the said country is not yet ready to accept its real rulers. In Babylon 5 and other science-fiction movies, aliens prefer an Earthling cowardly as a straw man. They learned that from history. In the second half of the first millennium, a huge Eurasian state, Khazaria, was the subject of a capture control of this kind. The native Khazars were governed and protected by the warriors of the Turkish nobility, headed by the Khan, that is to say the king. During the 6th, 7th and 8th centuries, they welcomed a few waves of Jewish immigrants, first coming from Sassanid Persia then, later, Abbasid Iraq and the Byzantine Empire. The Turkish khans, benevolent and tolerant, believed to acquire, by receiving them, useful, intelligent and diligent subjects, but Very quickly, these newcomers took control of Khazaria. For a time, they retained the facade of traditional Khazarian aristocracy rule, by placing increasingly weaker khans on the throne. In 803, the Jew Obadiah became the true master of Khazaria, while the khan ‘Goy’ continued to be shown to people, once a year, as a guarantee of legitimacy of Obadiah’s power. Finally, the last Gentile khan was deposed, and the fiction of Khazar power ended, while a Jewish Beg took openly the reins of power in Khazaria. It is often argued that Jewish leaders forced the Khazars to convert en masse to Judaism. The Jewish novelist Arthur Koestler believed that modern Jews were the descendants of these Khazars who converted to Judaism. But two remarkable Russian scientists, the archaeologist Artamonov and the historian Leon Gumilev, later achieved extensive research to the conclusion that ordinary Khazars were not converted to Judaism. Jews were the ruling class in Khazaria and, according to Gumilev, they did not did not share court positions or important responsibilities with ‘outsiders’ (non-Jews). The Khazars thus became the subjects of an ethnically and religiously allogeneic. They had to pay taxes to maintain the army and the police, and also to finance a most adventurous foreign policy. They ended up losing completely their country. The reigning Jews had a field day, but for a very short time: a century After their total takeover, the Khazar Empire completely disintegrated. Montages of this kind do not last, because they destroy the very basis of power on which they are edified. The Khazars didn’t care; they did not benefit from the fabulous wealth of the empire. They became the Tatars and Khazaks, and other steppe nations. Their neighbors did not mourn the disappearance of the empire, very prone to genocide and trade in slaves. The Jews wandered and eventually moved away from the devastated Caspian Sea basin, sinking into the Polish and Lithuanian depths, disappearing from history for a short millennium of hibernation. The Jews of Khazaria needed a simpleton to play the role of Khan, because their power was far from assured and only an indigenous simpleton could agree to satisfy to their requirements. Bush's speech on the Middle East showed that this scion of a rich and powerful family is capable of behaving like a rabbit caught in the headlights of a car. From that moment, the fate of the American empire was sealed. FRENCH: “Choisir un gouvernant faible”, telle est la règle du jeu pour la prise de contrôle réussie d’un pays par une minorité ethnique ou religieuse. Règle à appliquer dès lors que la ‘populace’ du dit pays n’est pas encore prête à accepter ses vrais gouvernants. Dans Babylon 5 et d’autres films de science-fiction, les extraterrestres préfèrent un Terrien mollasson comme homme de paille. Ils ont appris ça dans l’histoire. Dans la seconde moitié du premier millénaire, un immense Etat eurasien, la Khazarie, fit l’objet d’une prise de contrôle de ce genre. Les Khazars indigènes étaient gouvernés et protégés par les guerriers de la noblesse turque, avec à leur tête le Khan, c’est-à-dire le roi. Durant les VIe, VIIe et VIIIe siècles, ils accueillirent quelques vagues d’immigrants juifs, venues tout d’abord de la Perse sassanide puis, plus tard, de l’Irak abbasside et de l’empire byzantin. Les khans turcs, bienveillants et tolérants, croyaient acquérir, en les recevant, des sujets utiles, intelligents et diligents, mais très vite, ces nouveaux arrivants prirent le contrôle de la Khazarie. Pour un temps, ils conservèrent la façade du règne de l’aristocratie khazare traditionnelle, en plaçant sur le trône des khans de plus en plus faibles. En 803, le Juif Obadiah devint le véritable maître de la Khazarie, tandis que le khan ‘Goy’ continuait à être montré au peuple, une fois par an, en gage de légitimité du pouvoir d’Obadiah. Finalement, le dernier khan gentil fut déchu, et la fiction du pouvoir khazar prit fin, tandis qu’un Beg juif prenait ouvertement les rênes du pouvoir en Khazarie. On avance souvent que les dirigeants juifs forcèrent les Khazars à se convertir en masse au judaïsme. Le romancier juif Arthur Koestler pensait que les Juifs modernes étaient les descendants de ces Khazars convertis au judaïsme[47]. Mais deux scientifiques russes remarquables, l’archéologue Artamonov et l’historien Léon Gumilev[48], parvinrent après de longues recherches à la conclusion que les Khazars ordinaires n’ont pas été convertis au judaïsme. Les Juifs constituaient la classe dirigeante en Khazarie et, d’après Gumilev, ils ne partageaient pas les postes à la Cour ou les responsabilités importantes avec des ‘étrangers’ (non-juifs). Les Khazars devinrent ainsi les sujets d’un pouvoir ethniquement et religieusement allogène. Ils devaient payer des impôts pour entretenir l’armée et la police, et aussi pour financer une politique étrangère des plus aventureuses. Ils finirent par perdre complètement leur pays. Les Juifs régnants s’en sont donné à cœur joie, mais durant fort peu de temps : un siècle après leur prise de contrôle totale, l’empire khazar achevait de se désintégrer. Des montages de ce genre ne durent pas, car ils détruisent la base même du pouvoir sur lequel ils sont édifiés. Les Khazars s’en moquaient ; ils ne profitaient pas de la fabuleuse richesse de l’empire. Ils devinrent les Tatars et les Khazaks, et autres nations des steppes. Leurs voisins ne pleurèrent pas la disparition de l’empire, fort enclin au génocide et au commerce des esclaves. Les Juifs errèrent et finirent par s’éloigner du bassin dévasté de la Mer Caspienne, s’enfonçant dans les profondeurs polonaises et lithuaniennes, disparaissant de l’histoire pour un petit millénaire d’hibernation. Les Juifs de Khazarie avaient besoin d’un nigaud pour tenir le rôle du Khan, car leur pouvoir était loin d’être assuré et, seul, un nigaud autochtone pouvait accepter de satisfaire à leurs exigences. Le discours de Bush sur le Proche-Orient a montré que ce scion d’une famille riche et puissante est capable de se comporter comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. Dès cet instant, le sort de l’empire américain était scellé.